Stora Enso, en raison d’une demande en nette baisse, a pris la décision de suspendre la production à l’usine de Bad St. Leonhard en Autriche pour une période de deux mois à partir de décembre.
Cette situation découle d’une réduction des commandes dans le secteur de la construction en Autriche, ainsi qu’à l’échelle internationale. En outre, les répercussions de la guerre en Ukraine sur les marchés énergétiques et financiers exercent un impact négatif sur les commandes dans l’industrie du bois. Par conséquent, la scierie Stora Enso a annoncé la mise en pause temporaire de la production dans son usine de Bad St. Leonhard en raison de la faible demande, de la diminution des stocks et de la hausse des coûts.
Plus précisément, cette pause de production est prévue pour les mois de décembre 2023 et janvier 2024.
Il convient de noter que la production se poursuivra dans l’usine de bois lamellé-croisé en raison de la situation actuelle des commandes. Parallèlement, une restructuration est en cours au sein de l’entreprise afin de garantir la rentabilité et la compétitivité du site, qui a été touché par un incendie majeur en 2022. Stora Enso reste confiant que la demande de bois connaîtra une reprise au printemps après cette pause hivernale, permettant de maintenir toutes les garanties d’emploi.
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Bruno Ruhdorfer, un négociant en bois de la Chambre de commerce autrichienne, constate que le secteur de la construction est en déclin, et que les coûts ne peuvent actuellement pas être couverts par le bois frais, dont les prix sont à leur niveau le plus bas.
Stora Enso, une entreprise finno-suédoise, affiche un chiffre d’affaires mondial de 11,8 milliards d’euros et demeure optimiste quant à une reprise de la situation une fois que les problèmes liés aux secteurs énergétique et financier seront résolus.
L’unité de Bad St. Leonhard, située dans le sud de l’Autriche, produit du bois scié, du bois transformé et du bois lamellé-croisé (CLT), principalement destinés au secteur de la construction. Sa capacité de production annuelle s’élève à 360 000 m3 (pour les sciages), 105 000 m3 (pour la transformation ultérieure) et 80 000 m3 (pour le CLT).